La fin du XXième siècle a été marquée par une prise de conscience sans précédent des enjeux écologiques et des conséquences sur la santé, des méthodes de culture conventionnelle.
Un vaste mouvement « Bio » a provoqué un boulversement dans l'agriculture qui se tourne de plus en plus vers la production
« organique », « écologique », « biologique » et « équitable ».
La notion de produit biologique est aujourd'hui rigoureusement définie par la loi, selon une réglementation stricte, par des appellations contrôlées et des marques de certification. Cependant il y a plusieurs façons de cultiver biologiquement.
La culture biologique de base utilise principalement le compostage et les engrais verts pour nourrir le sol en remplacement des apports d'engrais chimiques. La rotation des cultures évite l'apauvrissement du sol et le compagnonnage remplace l'utilisation les pesticides.
La culture écologique est conforme à une tradition régionale, selon les techniques de cultures ancestrales. Les cultures sont choisies en fonction du terroir et des habitudes alimentaires de ceux qui y vivent. On y amène aussi la notion d'Éco-village.
La Permaculture de Bill Mollison se tourne vers la gestion des ressources, la bio-diversité de cultures et la non-intervention au niveau du labour et du sarclage. C'est à mi-chemin entre l'agriculture biologique et la récolte des plantes indigènes.
La Permaculture dérive de l'école de la forme du Feng Shui. Selon le Tao, pour bien gérer le choix des espaces à cultiver, l'utilisation du Feng Shui est recommandée, et pour gérer les cycles naturels, on utilise les calendriers.
La Bio-dynamie quant à elle, prone l'utilisation de différentes préparations homéopathiques pour la dynamisation des espaces à cultiver en plus de l'utilisation d'un calendrier lunaire.